« La critique est aisée »
Qu’il me soit permis de remercier ici un lecteur de mon blog, dont je tairai le nom et les fonctions passées, pour l’acidité de son message. Oui 130 jeunes ce n’est pas beaucoup rapporté à la masse que VOUS avez été incapable- à la place que vous occupiez avec d’autres- de mettre au travail.
Non ce n’est pas uniquement l’obtention d’un permis de conduire- critique un peu facile !- mais un parcours citoyen redonnant un « sens » à l’action collective de ceux et celles qui furent avec nous, pour s’en sortir ! C’est bien un cursus « permis, métier, citoyenneté » qui a ainsi permis à ces jeunes adultes « en galère »-on sait ce que cela veut dire ! – de recouvrer espoir, stabilité et dignité, par l’effort et le travail.
Oui nous sommes heureux et fiers de ce que nous avons fait car cette action, première expérience, répond exactement aux attentes des plus démunis et des acteurs de terrain pour lesquels je voue une profonde admiration.
Non je n’ai pas usurpé mon nom de « général des banlieues » et je n’en souris pas par égard à ces jeunes qui m’ont accueilli ainsi que leurs familles, les élus locaux, nos réservistes citoyens et opérationnels, les réservistes locaux à la jeunesse et à la citoyenneté, les associations, les missions locales, les chefs d’entreprise, les moniteurs d’auto école ainsi que ces dizaines d’autres bénévoles qui ont chanté, comme un seul homme, notre hymne national un soir de novembre à l’école militaire …tandis que des banlieues brûlaient.