Cétait hier ?
(En guise d’introduction…)
Je ne puis que sourire un peu tristement devant la « découverte » de cette question de fond que je m’étais permis d’évoquer, comme d’autres sans doute à l’époque, il y a …15 ans déjà ! Bien sûr, le texte a quelque peu vieilli mais la finalité proposée alors, était la même que celle recherchée aujourd’hui: « faire un apprentissage de vie en collectivité ».Depuis un certain temps j’observe que nombre de responsables paraissent regretter le «temps béni » du service national qui présenterait l’avantage, aujourd’hui, de donner un cadre de vie à notre jeunesse en proie au doute tout en appelant de leurs vœux la «restauration » d’une forme de « feu » le service national, sans que l’on en connaisse véritablement ni le régime (militaire ou civil?), ni l’organisation, ni le coût induit.
Assurément le «service intégration » était-il un titre politiquement incorrect, sans importance d’ailleurs, puisque personne ou quasiment personne ne m’a lu à l’époque. Pourtant, il y avait matière à réflexion et à discussion : je vous en laisse juge.
(En guise de conclusion…)
En effet nos armées, professionnalisées et entièrement dédiées à leur mission « défense », réduites en effectifs -ceux-ci calculés au plus juste- et avec un encadrement tout juste nécessaire, ne sont plus à même d’assumer une autre mission au profit de la jeunesse, ne serait-ce que même pendant une période limitée, sauf à transformer la nature même du «métier» des armes. D’autre part la question de l’hébergement en milieu militaire comme du soutien «logistique», est passé sous silence : la plupart des casernements ont été vendus, faute d’occupants… Dans ces conditions, qui pourrait faire et quoi ?Ce qui paraissait encore possible dans les années quatre vingt dix avec des aménagements bien sûr, nécessaires pour pouvoir « absorber » tout ou partie d’une classe d’âge, paraît totalement irréaliste aujourd’hui.