Un général se dévoile, ...sans blog?

Publié le par E.R

Un certain nombre d'internautes se posent la question de savoir les raisons pour lesquelles j'ai constitué un blog à mon nom...

C'est tout à fait simple.

J'ai eu la chance au cours de ma carrière de vivre des moments passionnants, voire extraordinaires, d'avoir été confronté à nombre de situations complexes, dures aussi -mais celles-ci ne contribuent-elles pas à forger la personnalité?-, d'avoir du prendre des décisions lourdes et non sans risques pour les soldats qui avaient foi en moi –mais n'est-ce pas le rôle du "chef"-,et rencontré des milliers de personnalités et d'acteurs de terrain, hommes et femmes au parler vrai et à l'engagement désintéressé.

A cette période difficile que traverse notre pays, je pense qu'il est utile que je puisse, comme d'autres, mettre mon expérience au service de ceux et celles qui le souhaitent, sous forme de témoignages ou de conseils amicaux: quel meilleur vecteur qu'un blog?

Publié dans Messages aux lecteurs

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A
Bonjour,je voudrais s'il est possible, facile, difficile d'écrire un blog pour un militaire.Vous-même, avez-vous eu l'autorisation de votre hiérarchie pour ouvrir ce blog ?Merci de votre réponse.
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P
Bravo mon Général,<br /> Il fallait oser. Enfin "Qui ose Gagne"<br /> Pour l'intelligence économique je n'entend plus parler du haut responsable( ou des travaux de ce service) chargé de l'intelligence économique service créé début 2004et rattaché au Secrétaire Général de la DEFNAT. Avez vous des infos ou un lien pour s'informer sur ?<br /> Pour "l'économie de l'intelligence" par Philippe Villemus,j'ai trouvé fort interessant l'article publié dans le Midi Libre du 19 mars2006.<br /> Encore Bravo  Jean-Claude
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V
BRAVO POUR VOTRE BLOG MON GENERAL, il fallait oser le faire.<br /> Salutations  ,  un ancien de la Division Daguet
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D
au Général de Richoufftz,<br /> j'ai lu le "chat" sur le "Général des banlieues". Ce serait vraiment bien que vous écriviez un livre sur cette expérience. Il faut arrêter de développer de grands dispositifs qui ont démontré toute leur limites en raison d'une complexité insurmontable et de l'incroyable force d'inertie des acteurs chargés de les mettre en oeuvre. Comme vous le dîtes, il faut trouver des solutions pragmatiques, fixer des objectifs simples pouvant être réalisés par le bloc institutionnel civil et militaire. Et si cela fait de l'ombre aux politiques que peu importe. C'est à l'avenir de la jeunesse qu'il faut penser et pour le moment il n'est vraiment pas clair ...... c'est le moins que l'on puisse dire. Envisageriez-vous de faire des conférences (y seriez-vous autorisé ?). Votre expérience est trop peu connue. C'est dommage !<br /> merci
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J
Oui, mon cher Olivier, les idées doivent se battre pour s'imposer et germer en action durable, ce n'est pas là le moindre DEFI. Et il faut éviter que soientt, trois fois l'AN, AJustés à des préoccupations trop immédiates les beaux projets qui avancent, même avec 25% de réussite ! <br /> Tu as raison, l'armée a de belles expériences à faire partager, des expériences de cohabitation de cultures dans ses propres rangs, mais aussi des expériences de cohabitation avec les cultures hors de nos rangs. Nos soldats et officiers à toujours brillé par leur cohabitation avec les populations locales à l'étranger... <br /> L'armée a les billes pour aider en cela nos franchouillards hexagonaux à comprendre leurs camarades situés de l'autre côté de la frontière... du périph. !
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