En réponse à vos commentaires...
Chers amis,
J’observe que mon dernier « papier » ne vous a pas laissé indifférents et je dois dire que vos commentaires me font chaud au cœur et me donnent le courage nécessaire pour essayer de vous faire partager un certain nombre de mes convictions. Merci de m’y encourager, et maintenant que « j’ai posé la musette » n’allez surtout pas croire que je me sois rangé des questions multiples qui agitent notre pays depuis des années et exclu, parce que j’aurais quitté l’uniforme, de l’action de terrain. Rassurez-vous : je tisse patiemment , mais pas assez vite à mon goût, le réseau indispensable au cœur de notre société, afin de pouvoir poursuivre avec une cohorte de fidèles et de convaincus la mission que je me suis donnée depuis l’opération réussie des « 105 permis » : mettre au travail les laissés pour compte ou les plus malchanceux en leur donnant la fierté d’être Français. Il me faut convaincre, ce qui n’est pas difficile, trouver les appuis indispensables, ce qui n’est pas non plus le plus compliqué mais surtout obtenir un « feu vert » de responsables : ça c’est le moins facile car comme vous le savez le courage n’est pas la qualité première et la mieux partagée… Je me suis déjà exprimé sur ce sujet.
Or je me montre intraitable car pour moi la mise au travail ne peut être ni un effet de manches, ni un coup médiatique, encore moins un positionnement à bon compte. On ne doit pas jouer impunément avec le « être Français ». C’est un acte réfléchi, volontaire, exigeant qui demande un effort personnel et un engagement réel de celle ou de celui qui désire ne plus rester en marge. Vous l’aurez compris, vous les plus jeunes qui m’avez connu ces dernières années, vu dans l’action et accompagné dans cette démarche commune de recherche de votre place dans la société, je suis toujours à votre écoute tout en essayant de convaincre un certain nombre de partenaires-décideurs à « nous » faire confiance : je sais que je puis compter sur vous, un réseau des sympathisants de plus en plus large, et que nous réussirons. Il est dur d’attendre et croyez bien que j’en suis le premier désolé. Et c’est d’autant plus rageant que peu nombreux sont ceux qui savent vraiment organiser.
Ne perdez ni espoir, ni courage. Sachons puiser au tréfonds de notre histoire de France, qui n’est pas véritablement enseignée comme elle devrait l’être, ces exemples simples de petits faits qui ont fait et la grandeur de notre pays et donnés à ceux qui ont contribué modestement à l’écriture de ces quelques pages la volonté farouche de « donner aux autres ».
A bientôt!
Emmanuel de Richoufftz