Paroles ?
Enfin ça y est ! Les élections municipales et la désignation des conseils généraux ont pris fin, et les équipes sont en place. Je dois dire que le niveau des interventions pendant toutes ces semaines, les prises de position des uns et des autres sur notre échiquier politique, les attitudes de nombre de candidats comme les déclarations des « perdants » et des « gagnants » n’ont guère fait grandir la démocratie. Suis-je sévère pour nos représentants issus des urnes, qu’ils aient des responsabilités nationales ou locales? Je ne sais. Ce dont je suis sûr, comme tant d’autres dans ce pays, c’est que rien ne semble avoir été véritablement traité au fond depuis un an, en dépit des assurances prodiguées et des certitudes affichées. Les soucis quotidiens du plus grand nombre comme la résolution des problèmes au jour le jour paraissent avoir fait pièce aux velléités de réformes, les ambitions personnelles sous-jacentes et les rivalités de personnes, exacerbées par les médias, ont été autant de contraintes supplémentaires, quant aux manifestations de mécontentement, observées ici et là, des motifs supplémentaires de reculade.
Pour autant est-ce que la fin de cette parenthèse électorale signifie un retour à l’action au mieux des intérêts de la collectivité nationale ? Lutte contre le chômage, sécurité, plan d’égalité des chances, sécurité sociale, réforme hospitalière, refonte du code du travail, réforme judiciaire, Europe, Défense, réforme de l’Etat, plan banlieues, diminution du nombre de fonctionnaires, réforme de Education Nationale, révision de la loi électorale et du cumul des mandats, suite du Grenelle de l’environnement, ferroutage, sont quelques uns des « grand chantiers » qui nous attendent…Et je n’évoque pas le mille-feuilles administratif d’un autre temps, autre exception française, auquel nos édiles répugnent à toucher ! Pour parler clair, il y a du pain sur la planche !
Connaissant un peu nos institutions pour les avoir côtoyé des années durant, conscient de la force d’inertie dont sont capable nos administrations dès lors qu’il s’agit de se remettre en cause, même à la marge, sachant que l’intérêt collectif, bien souvent en France, s’efface devant l’individu, jugeant que le temps « utile » pour conduire les réformes, un quinquennat, est compté et que le poids de l’Europe se fait désormais sentir dans tous les domaines de notre vie de citoyen, je juge l’entreprise - réformer - non pas hors d’atteinte, mais complexe à conduire.
Ne nous voilons pas la face ! Seul le résultat comptera si nous ne voulons pas être à la traîne des pays développés, acceptant en outre des déficits incompatibles avec le rang que nous souhaiterions encore tenir dans le concert des nations. A force d’attendre et de se donner bonne conscience avec des échéanciers politiques qui reculent encore l’instant de relever ces défis salvateurs, nous pourrions être amenés à entonner une chanson célèbre du répertoire de la regrettée Dalida : « Paroles, paroles… ».
J’ose croire que le réalisme prévaudra et que nous serons au rendez-vous de l’histoire dans les temps.
Pour autant est-ce que la fin de cette parenthèse électorale signifie un retour à l’action au mieux des intérêts de la collectivité nationale ? Lutte contre le chômage, sécurité, plan d’égalité des chances, sécurité sociale, réforme hospitalière, refonte du code du travail, réforme judiciaire, Europe, Défense, réforme de l’Etat, plan banlieues, diminution du nombre de fonctionnaires, réforme de Education Nationale, révision de la loi électorale et du cumul des mandats, suite du Grenelle de l’environnement, ferroutage, sont quelques uns des « grand chantiers » qui nous attendent…Et je n’évoque pas le mille-feuilles administratif d’un autre temps, autre exception française, auquel nos édiles répugnent à toucher ! Pour parler clair, il y a du pain sur la planche !
Connaissant un peu nos institutions pour les avoir côtoyé des années durant, conscient de la force d’inertie dont sont capable nos administrations dès lors qu’il s’agit de se remettre en cause, même à la marge, sachant que l’intérêt collectif, bien souvent en France, s’efface devant l’individu, jugeant que le temps « utile » pour conduire les réformes, un quinquennat, est compté et que le poids de l’Europe se fait désormais sentir dans tous les domaines de notre vie de citoyen, je juge l’entreprise - réformer - non pas hors d’atteinte, mais complexe à conduire.
Ne nous voilons pas la face ! Seul le résultat comptera si nous ne voulons pas être à la traîne des pays développés, acceptant en outre des déficits incompatibles avec le rang que nous souhaiterions encore tenir dans le concert des nations. A force d’attendre et de se donner bonne conscience avec des échéanciers politiques qui reculent encore l’instant de relever ces défis salvateurs, nous pourrions être amenés à entonner une chanson célèbre du répertoire de la regrettée Dalida : « Paroles, paroles… ».
J’ose croire que le réalisme prévaudra et que nous serons au rendez-vous de l’histoire dans les temps.